La diffusin dès dimanche soir de sondages sur les intentions de vote au second tour a été critiquée tant à droite qu'à gauche, l'ancien minis tre socialiste Ségolène Royal allant même jusqu'à proposer qu'il n'y ait pas de sondages entre les deux tours. Ségolène Royal, député des Deux-Sèvres, a estimé aussi qu'il y avait "un problème d'éthique politique avec l'accumulation des sondages et a pro posé qu'il n'y ait plus de sondages d'ici le 7 mai.
Le Premier secrétaire du PS Henri Emmanuelli a estimé dimanche qu"une majorit é de Francais "ne croira pas" au second tour que Jacques Chirac est un homme tout neuf" et a souligné qu'il y a un énor me déficit d'espérance dans ce pays". "Présenter aujourd'hui Mr Chirac comme étant un homme tout neuf, qui va pratiquer le changement et qui aurait changé, je veux bienqu'il y ait des naïfs qui le croient, mais moi je ne le crois pas".
Arlette Lagu iller, candidate de Lutte Ouvrière à l'élection présidentielle a déclaré qu'elle " ne ferait rien pour empêcher les travailleurs et l'électorat de gauche de voter pour Lionel Jospin" au second tour de la présidentielle. Mme Laguiller a ajouté que "person nellement, je m'abstiendrai de voter comme mes camarades car, il est pour moi le représentant à peine voilé du même patronat , comme le sera son concurrent..
"Devant les résultats du premier tour et pour assurer au second tour le succès de la majorité, pas une voix ne doit manque r au candidat Jacques Chirac" C'est ce qu'a affirmé Monsieur Jacques Baumel, député RPR des Hauts-de-Seine.
Le Ministre délégué à la Santé, a estimé qu'il y a en France avec le F.N "une force nouvelle qui traduit peut-être un pays un peu malade". "J e ne veux pas jeter l'anathème sur les électeurs" de Monsieur Le Pen déclare Monsieur Douste-Blazy appelant à plus de "tolérance, de respect, d'écoute" dans la société francaise.
La première place de Lionel Jospin au 1er tour de la présidentielle aé té accueillie avec satisfaction et bonne humeur à l'Elysée par les principaux collaborateurs du président Mitterrand. Réunis dans les bureaux du secrétaire général de l'Elysée Hubert Védrine, une vingtaine de membres du cabinet présidentiel exprimaient l eur surprise et leur joie au fur et à mesure qu'arrivaient les premiers chiffres.
Henri Emmanuelli a affirmé que "l'espoir a changé le camp" et a appelé la gauche à "se rassembler dans l'enthousiasme et la dynamique de ce premier tour". "Toute voix qui, à gauche, se perdrait entre les deux tours sera de fait une voix qui s'ajoutera à celles de droite" a poursuivi le Premier secrétaire du PS.
Le candidat communiste Robert Hue a indiqué que le PCF prendra position mercredi pour le second tour. "Pour le second tour, nous allons consulter nos fédérations départementales. Le Comité National du PCF prendra position mercredi. Nous sommes foncièrement hostiles à la draoite et à l'extrême-droite".
SOS Racisme s'est déclaré "extrêmement inquiet du score établi par les partis d'extrême-droite et de droite extrême" en demandant aux deux candidats du second tour de "condamner sans concession" ces idées. "C'est la première fois de notre histoire que dans le cadre d'une élection, le mouvement xénoph obe et raciste dépasse les 20 % soit un cinquième des votants" souligne SOS Racisme.
Michel Rocard a assuré que les socialistes n'allaient pas "à la pêche aux voix du Front National" mais a estimé qu'au second tour "il y aura une redistribution comp lète". "Le seul qui n'a pas pris notre monnaie en otage c'est Lionel Jospin. Les Francais sont allés au plus sérieux, au plus rigoureux" a-t-il ajouté.
La socialiste Elisabeth Guigou a estimé dimanche soir que "la victoire est possible pour Lionel Jospin" et que "Les Francais vont se déterminer sur des idées et sur un débat de fond, pas sur des mots creux et un langage automatique comme Mr Chirac. Mme Guigou, ancien Ministre chargé des Affaires Européennes a estimé qu'on reparlera de l'Europe dans cette campagne.
"Il ne doit pas manquer une seule voix à Jacques Chirac" a déclaré Nicolas Sarkozy, Ministre du budget et l'un des principaux soutiens à Edouard balladur. Au deuxième tour, a-t-il dit " Il ne peut poas y avoir d'hésitation entre J acques Chirac et Lionel Jospin . Ce doit être Jacques Chirac, d'autant plus que les chiffres montrent que ce sera difficile".
"Les électeurs n'ont pas cru dans le programme de Jacques Chirac. Le droite en cas de victoire de Jacques Chirac détiendra tous les pouvoirs en France, l'Elysée, l'Assemblée, les régions. Je crois en le réflexe républicain pour empêcher ce cas de figure". (Propos de Ségolène Royal).
Jean Tibéri, premier adjoint au maire de Paris, a estimé dimanche soir à l'Hôtel de Vi lle qu'à partir des premiers chiffres enregistrés dans des bureaux tests "Jacques Chirac fait de bons résultats dans la capitale, ce qui prouve que les Parisiens lui manifestent fidélité et loyauté".
Le Parti Républicain réunira son bureau politique lundi à 18h00, au lendemain du premier tour de l'élection présidentielle. Cette réunion devrait se dérouler à l'Assemblée Nationale. La majorité du PR, le président d'honneur, Francois Léotard, le président Gérard Longuet et le secrétaire général José R ossi en tête, soutenait au premier tour le Premier ministre-candidat Edourd Balladur.
Le Ministre des Entreprises Alain Madlein, chiraquien, a déclaré dimanche soir que Jacques Chirac "ne changera pas pour essayer d'attirer je ne sais pas trop qui a u second tour" et poursuivra "la campagne et les thèmes qui ont été les siens au premier".
Jean-Marie Le Pen a déclaré dimanche qu'il "doute fortement qu'une présidence de Mr Chirac soit différente dans le bon sens du terme d'une politique que mèner ait Mr Jospin". Le président du Front National a ajouté que "depuis 20 ans, aussi bien Mr Chirac que Mr Giscard d'Estaing et les socialistes ont fait la même politique. C'est la raison pour laquelle je les ai combattus de la même manière".
Avec prè s de 9 % , le candidat communiste à l'élection présidentielle Robert Hue fait progresser son parti d'environ 2 % par rapport à 1988, en inversant pour la première fois sa courbe descendante depuis une vingtaine d'années. Robert Hue s'est félicité de la " remontée significative du PCF "qui constitue un évènement majeur". "Il s'agit d'une remontée politique dans une élection qui est la plus difficile pour le Parti communiste".
Philippe séguin a déclaré que le score du candidat du Front National Jea n-Marie Le Pen, proche de 15 % est "le fait politique majeur de la journée". "Il n'y aura pas de changement et surtout pas d'invite à son égard " a-t-il souligné en précisant que Jacques Chirac "ne changera pas de langage".
Jacques Chirac a trouvé "extraordinaire" que les instituts de sondage "se soient plantés comme il n'est pas permis" et ils n'ont vraiment aucun complexe puisqu'ils viennent de faire à l'instant leurs estima tions pour le second tour " a ironisé le maire de Paris, dimanche soir lors d'une brève vicite dans la salle des résultats. "Pour les 15 jours qui viennent, il ne va pas falloir avoir les deux pieds dans le même soulier".
Le candidat jacques Chemina de crédité d'environ 0,3 % des voix au premier tour de l'élection présidentielle "espère" se représenter au prochain scrutin présidentiel. Mr Cheminade, a également accusé les médias d'avoir déforme son message lors de la campagne.
Martine Aubry, p orte-parole du candidat socialiste Lionel Jospin s'est déclarée convaincue dimanche soir "qu'une majorité de Français partagent les valeurs de liberté, d'égalité , de solidarité" défendues par le PS.
"C'est à nous pendant ces 15 jours - et ça va êtr e difficile, c'est vrai, mais nous allons enfin avoir ce débat - de leur montrer que Lionel Jospin a les réponses crédibles et fiables aux problèmes actuels, a ajouté l'ancien Ministre socialiste du Travail.
La candidate des Verts, Dominique Voynet a affirmé dimanche soir que ses électeurs n'avaient "pas l'intention de voter au second tour pour que rien ne change" en estimant que Lionel Jospin devait "convaincre de sa volonté de changer de logique". Mme Voynet a reconnu que son résultat -un peu plu s de 3 % des voix- était "modeste" mais qu'il constituait "un démenti pour ceux qui avaint annoncé la mort définitive de l'écologie politique".
"Devant les résultats du premier tour et pour assurer au second tour le succès de la majorité, pas une voix ne doit manquer au candidat Jacques Chirac". C' est ce qu'a affirmé Monsieur Jacques Baumel, député RPR des Hauts-de-Seine.
Le Ministre délégué à la Santé, a estimé qu'il y a en France avec le F.N " une force nouvelle qui traduit peut-être un pays un peu malade". "Je ne veux pas jeter l'anathème sur les électeurs "de Monsieur Le Pen déclare Monsieur Douste-Blazy appelant à plus de "tolérance, de respect, d'écoute" dans la société francaise.
La première place de Lionel Jospin au 1er tour de la présidentielle a été accueillie avec satisfactio n et bonne humeur à l'Elysée par les principaux collaborateurs du président Mitterrand. Réunis dans les bureaux du secrétaire général de l'Elysée Hubert Védrine, une vingtaine de membres du cabinet présidentiel exprimaient leur surprise et leur joie au f ur et à mesure qu'arrivaient les premiers chiffres.
Henri Emmanuelli a affirmé que " l'espoir a changé le camp "et a appelé la gauche à "se rassembler dans l'enthousiasme et la dynamique de ce premier tour". "Toute voix qui, à gauche, se perdrait e ntre les deux tours sera de fait une voix qui s'ajoutera à celles de droite" a poursuivi le Premier secrétaire du PS.
Le candidat communiste Robert Hue a indiqué que le PCF prendra position mercredi pour le second tour. "Pour le second tour, nous a llons consulter nos fédérations départementales. Le Comité National du PCF prendra position mercredi. Nous sommes foncièrement hostiles à la draoite et à l'extrême-droite".
SOS Racisme s'est déclaré "extrêmement inquiet du score établi par les part is d'extrême-droite et de droite extrême" en demandant aux deux candidats du second tour de " condamner sans concession "ces idées. "C'est la première fois de notre histoire que dans le cadre d'une élection, le mouvement xénophobe et raciste dépasse les 20 % soit un cinquième des votants" souligne SOS Racisme.
Michel Rocard a assuré que les socialistes n'allaient pas "à la pêche aux voix du Front National" mais a estimé qu'au second tour il y aura une redistribution complète". "Le seul qui n'a pas pris notre monnaie en otage c'est Lionel Jospin. Les Francais sont allés au plus sérieux, au plus rigoureux" a-t-il ajouté.
La socialiste Elisabeth Guigou a estimé dimanche soir que "la victoire est possible pour Lionel Jospin" et que "Les Francais vont se déterminer sur des idées et sur un débat de fond, pas sur des mots creux et un langage automatique comme Mr Chirac. Mme Guigou, ancien Ministre chargé des Affaires Européennes a estimé qu'on reparlera de l'Europe dans cette campagne.
"Il n e doit pas manquer une seule voix à Jacques Chirac" a déclaré Nicolas Sarkozy, Ministre du budget et l'un des principaux soutiens à Edouard balladur. Au deuxième tour, a-t-il dit " Il ne peut poas y avoir d'hésitation entre Jacques Chirac et Lionel Jospi n . Ce doit être Jacques Chirac, d'autant plus que les chiffres montrent que ce sera difficile".
"Les électeurs n'ont pas cru dans le programme de Jacques Chirac. Le droite en cas de victoire de Jacques Chirac détiendra tous les pouvoirs en France, l'Elysée, l'Assemblée, les régions. Je crois en le réflexe républicain pour empêcher ce cas de figure". (Propos de Ségolène Royal).
Jean Tibéri, premier adjoint au maire de Paris, a estimé dimanche soir à l'Hôtel de Ville qu'à partir des premiers chiffres enregistrés dans des bureaux tests "Jacques Chirac fait de bons résultats dans la capitale, ce qui prouve que les Parisiens lui manifestent fidélité et loyauté".
Le Parti Républicain réunira son bureau politique lundi à 18h00, au lendemain du premier tour de l'élection présidentielle. Cette réunion devrait se dérouler à l'Assemblée Nationale. La majorité du PR, le président d'honneur, Francois Léotard, le président Gérard Longuet et le secrétaire général José Rossi en tête, soutenait au pr emier tour le Premier ministre-candidat Edourd Balladur.
Le Ministre des Entreprises Alain Madlein, chiraquien, a déclaré dimanche soir que Jacques Chirac "ne changera pas pour essayer d'attirer je ne sais pas trop qui au second tour" et poursuivra "la campagne et les thèmes qui ont été les siens au premier".
Jean-Marie Le Pen a déclaré dimanche qu'il "doute fortement qu'une présidence de Mr Chirac soit différente dans le bon sens du terme d'une politique que mènerait Mr Jospin". Le président du Front National a ajouté que "depuis 20 ans, aussi bien Mr Chirac que Mr Giscard d'Estaing et les socialistes ont fait la même politique. C'est la raison pour laquelle je les ai combattus de la même manière".
Avec près de 9 % , le candidat commun iste à l'élection présidentielle Robert Hue fait progresser son parti d'environ 2 % par rapport à 1988, en inversant pour la première fois sa courbe descendante depuis une vingtaine d'années. Robert Hue s'est félicité de la "remontée significative du PCF qui constitue un évènement majeur". "Il s'agit d'une remontée politique dans une élection qui est la plus difficile pour le Parti communiste".
Philippe séguin a déclaré que le score du candidat du Front National Jean-Marie Le Pen, proche de 15 % e st " le fait politique majeur de la journée". "Il n'y aura pas de changement et surtout pas d'invite à son égard" a-t-il souligné en précisant que Jacques Chirac "ne changera pas de langage".
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