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Parti politique : Rassemblement
pour la République (RPR)
Age : 69 ans - Né
le 29/11/1932 à Paris
Situation de famille :
Marié et père de deux filles
Métier d’origine :
Haut fonctionnaire
Candidature précédente :
1981 (18%) - 1988 (46%) - 1995 (52,6%)
Mandats en cours : Président
de la République française depuis 1995.
Mandats précédents :
Conseiller municipal de Sainte-Féréole en Corrèze
(de mars 1965 à mars 1977). Député de la Corrèze
(de mars à mai 1967). Secrétaire d'Etat aux Affaires
Sociales, chargé des problèmes de l'emploi (de 1967à
1968). Secrétaire d'Etat à l'Economie et aux
Finances (de 1968 à 1971). Député UDR de la
Corrèze (de juin à août 1968 - du 4 mars au
5 mai 1973 - de 1976 au 15 mai 1995). Président du Conseil
Général de Corrèze (de 1970 à mars 1979).
Ministre délégué auprès du Premier ministre
chargé des relations avec le Parlement (de1971 à 1972).
Ministre de l'Agriculture et du Développement rural (de 1972
à 1974). Ministre de l'Intérieur (1974). Premier ministre
(27 mai 1974). Maire de Paris (du 20 mars 1977 au 16 mai
1995). Premier ministre (du 20 mars 1986 au 10 mai 1988).
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Biographie
de Jacques Chirac |
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 © AFP |
Candidat déclaré, Jacques Chirac se présente à la présidentielle pour la quatrième fois consécutive. N’ayant pas vraiment de rival sérieux à droite, le chef de l’Etat avec les événements du 11 septembre dernier a retrouvé toute sa stature. Depuis 1997, date de la dissolution, il cohabite avec un gouvernement de gauche.
Enarque pourfendant les technocrates, maire de Paris et député de Corrèze, deux fois Premier ministre, plusieurs fois ministre, Jacques Chirac conserve une image de fonceur et de battant alors que ses détracteurs dénoncent, depuis toujours, sa démagogie et le présentent comme un caméléon. Collaborateur de Georges Pompidou à partir de 1962, il fait partie des «jeunes loups» que le Premier ministre de Charles de Gaulle envoie conquérir les bastions de la gauche. Elu député de Corrèze, en 1967, il devient dans la foulée secrétaire d'Etat à l'Emploi. En mai 1968, quand Georges Pompidou quitte Matignon, il reste proche de ce dernier tout en restant au gouvernement. Ministre de l'Intérieur à la mort de Pompidou, en 1974, il lance «l'appel des 43» pour favoriser l'élection de Valéry Giscard d'Estaing, convaincu que le gaulliste Jacques Chaban-Delmas sera battu par le socialiste François Mitterrand.
En contrepartie de ce soutien, il est nommé Premier ministre mais ses relations avec le Président Giscard d'Estaing se dégradent et en 1976, il démissionne avec fracas, cédant sa place à Raymond Barre. C'est à cette époque qu'il reprend en main le mouvement gaulliste et qu'il crée le Rassemblement pour la République (RPR) dont il fait une puissante machine électorale. En 1977, il conquiert la mairie de Paris où il reste pendant 18 ans. C'est en 1981 qu'il se présente pour la première fois à l'élection présidentielle contre Valéry Giscard d'Estaing où il n'obtient que 18% des suffrages. En 1986, après la victoire du RPR et de l'UDF aux législatives, il devient Premier ministre de la première cohabitation, avec comme objectif l'Elysée deux ans plus tard, mais il est battu au second tour par François Mitterrand. En 1992, après avoir traversé une période de doute, il s'investit de nouveau dans le débat politique et vote «oui» au traité de Maastricht, contre la majorité du RPR. Ce n'est qu'en 1995, lors de sa troisième tentative au poste suprême qu'il l'emporte face à Lionel Jospin avec 52,6% des voix. Lionel Jospin qu'il prend comme Premier ministre, en 1997, quand la gauche remporte les élections législatives, après la dissolution de l'Assemblée nationale.
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