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Parti politique : Mouvement
des Citoyens (MDC)
Age : 62 ans - Né
le 9 mars 1939 à Belfort (Territoire-de-Belfort)
Situation de famille : Marié
Métier d’origine :
Enarque, conseiller commercial au ministère des finances
Candidature précédente :
Aucune
Mandats en cours : Député
depuis le 11/03/1973. Membre de la commission des finances à
l’Assemblée nationale. Maire de Belfort depuis le 14/03/1983.
Membre du Conseil régional du Conseil régional de
Franche-Comté (du 21/03/1986 au 16/06/1988).
Mandats précédents :
Ministre d'Etat, ministre de la recherche et de la technologie (du
22/05/1981 au 22/03/1983). Ministre de l'éducation nationale
(du 19/07/1984 au 19/03/1986). Ministre de la défense (du
13/05/1988 au 29/01/1991). Ministre de l'intérieur (du 04/06/1997
au 29/08/2000).
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Biographie
de Jean-Pierre Chevènement |
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 © AFP |
Républicain dans l’âme et fondateur du Mouvement des citoyens (MDC) en 1993, Jean-Pierre Chevènement a annoncé sa candidature le 4 septembre 2001. L’ancien ministre de l’Intérieur pourrait bien faire de l’ombre à Lionel Jospin.
La carrière de l'ancien ministre de l'Intérieur oscille entre le socialisme et le souverainisme. Enfant terrible, Jean-Pierre Chevènement l'est depuis ses débuts en politique : après son adhésion à la SFIO en 1964, il participe à la fondation du CERES (Centre d'études, de recherche et d'éducation socialiste), qui deviendra quelques années plus tard l'aile gauche du PS. En 1971, après avoir été un allié sûr de François Mitterrand au Congrès d'Epinay qui a vu naître le Parti socialiste, il est écarté du PS quatre ans plus tard. En 1993, le député-maire de Belfort rompt avec le PS et créé son propre parti, le Mouvement des citoyens (MDC). Il quitte provisoirement sa présidence, en 2001, pour se consacrer exclusivement à sa candidature à l'Elysée.
Plusieurs fois ministres sous différents gouvernements de gauche (à la Recherche et à la Technologie de 1981 à 1983, à l'Education nationale de 1984 à 1986, à la Défense de 1988 à 1991 et à l'Intérieur de 1997 à 2000), Jean-Pierre Chevènement détient le record en matière de démissions : il a claqué la porte de gouvernements en 1983, 1991 et 2000. Celui que l'on surnomme le «Che» n'a jamais manqué une occasion de se démarquer. Ce fut notamment le cas lors du tournent de la rigueur en 1983 où il lança cette phrase légendaire : «Un ministre, ça ferme sa gueule ou ça démissionne». A l'été 2000, il décide, à nouveau, de quitter son poste de ministre étant en désaccord profond avec Lionel Jospin sur le dossier corse. En 1998, alors qu'il occupe le poste de ministre de l'Intérieur, le «Che» est victime d'un grave accident d'anesthésie qu'il l'éloignera du gouvernement pendant quatre mois. A sa sortie d'hôpital, il se qualifie lui-même de «miraculé de la République».
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